FLAMMES JUMELLES: LE SILENCE DU RUNNER...

Pour ceux et celles qui vivent le silence de l’âme fuyante (le Runner), cela demande une très grande dose de patience vis-à-vis l’autre et vis-à-vis soi-même. La souffrance de rejet, d’indifférence, de non-relation, les peurs, la colère, le désir de contrôler vont être réveillés par ce silence de l’autre. Naturellement, le but ici est d’arriver à dépasser nos souffrances, nos peurs, nos colères et notre désir de contrôler pour arriver au lâcher-prise complet.

Cela dit, il est important de se rappeler que ce parcours est un cheminement qui se fait dans le temps. Ne vous demandez pas d’être dans le lâcher-prise avant d’avoir ressenti, vécu et accueilli vos souffrances de rejet, d’abandon, de trahison, de non-importance, vos peurs, vos colères, et ainsi arriver à cesser de vouloir contrôler.

Un des buts de ce cheminement de Flammes Jumelles est d’accepter notre entière humanité dans nos fragilités et nos défensives. Nous ne sommes pas parfaits et c’est bien ainsi. Cela nous rend davantage humain et acceptant de l’imperfection des gens autour de nous, lorsque nous arrivons à accepter nos propres erreurs.

La semaine dernière, j’étais dans un espace de colère profonde et de peurs face à ma relation à ma Flamme Jumelle. Je lui ai envoyé un courriel pour lui dire que j’avais une limite par rapport à son silence et que je lui demandais de garder ses distances si jamais nous nous rencontrions un jour par hasard. J’avais vraiment une limite à ce moment précis. Cela dit, ma limite était motivée par ma colère et mes peurs. Dans ce sens, j’étais défensive. Rien d’irréparable. Une semaine plus tard, je lui ai réécrit pour lui dire que je tenais à rester ouverte à notre relation s’il changeait d’idée un jour, parce que cette relation est importante pour moi.

Nous n’avons pas à être parfaits dans ce cheminement de Flammes Jumelles, mais nous pouvons reconnaitre notre responsabilité lorsque nous sommes défensifs à l’égard de la relation et de notre Autre. Cela ne pourra que créer des bases solides si la relation est vouée à se matérialiser.